La star du basket Brittney Griner de retour au Phoenix Mercury

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La superstar du basket féminin ouvertement lesbienne Brittney Griner, qui a fait son retour aux Etats-Unis en décembre dernier après dix mois d'emprisonnement en Russie, a signé samedi 18 février un contrat d'un an avec le Phoenix Mercury.

Brittney Griner
Brittney Griner en 2017 - Keeton Gale / Shutterstock

La superstar du basket féminin ouvertement lesbienne Brittney Griner, qui a fait son retour aux Etats-Unis en décembre dernier après dix mois d’emprisonnement en Russie, a signé samedi 18 février un contrat d’un an avec le Phoenix Mercury, la franchise où elle évoluait de 2013 à 2021, selon plusieurs médias américains.

Griner tient ainsi la promesse qu’elle avait faite, à son retour de détention, de rejouer en championnat WNBA dès cette saison.

Elle avait été arrêtée en février 2022 sur des accusations de trafic de drogue alors qu’elle avait été engagée par l’équipe russe de Ekaterinbourg, pendant l’intersaison américaine, une pratique courante.

Condamnée à une peine de neuf ans d’emprisonnement puis transférée dans une colonie pénitentiaire dans le centre de la Russie, elle a été libérée après de longues tractations, menées par le président Joe Biden, en échange du trafiquant d’armes russe Viktor Bout, surnommé le « marchand de mort ».

Griner aurait signé, selon ESPN, un contrat d’un an et 165.100 dollars avec le Mercury, qu’elle a mené en Finales WNBA en 2021, perdues face au Chicago Sky. L’équipe commencera le prochain exercice le 19 mai prochain, contre les Los Angeles Sparks.

Culminant à 2,06 m et chaussant du 54, Brittney Griner, qui joue au poste d’intérieur, s’est imposée comme une des meilleures basketteuses dans les raquettes adverses et en défense depuis ses débuts professionnels.

Elle a réalisé l’une des meilleures saisons de sa carrière en 2021, avec une moyenne de 20,5 points, 1,9 contre et 2,7 passes par match, ainsi que des records de carrière avec 9,5 rebonds et 2,4 rebonds offensifs par match et un pourcentage de lancers francs de 0,846.

Figure de la communauté LGBT+, la native de Houston au Texas s’engage aussi pour les droits civiques et figure parmi les premières basketteuses à demander à la WNBA de ne plus faire jouer l’hymne national avant les matches dans le sillage des manifestations historiques contre les violences policières subies par les Afro-Américains, après la mort de George Floyd et de Breonna Taylor.