Chants homophobes : amendes pour le Stade rennais et pour l'AC Ajaccio

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Le Stade rennais a écopé d'une amende de 70 000 euros ferme de la part de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel réunie mercredi 11 octobre à Paris.

L'équipe du Stade rennais en 2022 -
L'équipe du Stade rennais en 2022 - Konrad Swierad / Shutterstock

Le Stade rennais a écopé d’une amende de 70 000 euros ferme de la part de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel réunie mercredi 11 octobre à Paris, après les chants homophobes entonnés par des supporters bretons le 1er octobre lors du match de championnat contre Nantes (3-1).

Dans son communiqué la Ligue justifie sa sanction par le « comportement de supporters du Stade rennais : usage d’engins pyrotechniques et expressions orales constatées ».

A la 21e minute de la rencontre comptant pour la 7e journée de L1, des ultras du Roazhon Celtic Kop avaient repris des chants homophobes visant les Nantais en général, et Matthis Abline, ancien joueur de Rennes prêté cet été, en particulier.

Une amende de 80 000 euros a été infligée à l’AC Ajaccio (L2) pour les mêmes motifs, plus « jets d’objets », ainsi que la fermeture pour un match avec sursis de la tribune Faedda du stade François-Coty, suite aux incidents du match contre Bastia le 2 octobre (2-0).

Le président du SC Bastia, Claude Ferrandi, suite à son « comportement à l’issue de la rencontre », écope lui d’une « suspension de banc de touche, de vestiaires d’arbitres et de toutes fonctions officielles jusqu’au 31 janvier 2024 et révocation du sursis ».

Concernant l’affaire du jet de pétard lancé lors de la rencontre Montpellier-Clermont, la LFP a décidé de mettre le dossier en instruction

« Au regard de la gravité des faits, la Commission de discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction. La décision sera rendue à l’issue de la séance du mercredi 25 octobre, à 18h, au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport », précise la Ligue.

Le match entre Montpellier et Clermont, comptant pour la 8e journée de Ligue 1, avait été définitivement arrêté le 8 octobre après un jet de pétard qui avait explosé tout près du gardien de Clermont Mory Diaw. Montpellier menait alors 4-2 et il restait cinq minutes de temps additionnel à jouer.

Un homme soupçonné d’avoir lancé le pétard et un autre qui aurait fourni le projectile ont été placés sous contrôle judiciaire, a indiqué le 11 octobre le parquet de Montpellier.