Marche des fiertés de Bordeaux : les gardes à vues pour jets de projectiles levées
Les neuf personnes soupçonnées de jets de projectiles sur des participants de la marche des fiertés LGBT+ à Bordeaux ont finalement été remises en liberté sans charge retenue.
Les neuf personnes interpellées et placées en garde à vue dimanche, soupçonnées de jets de projectiles sur des participants de la marche des fiertés LGBT+ à Bordeaux ont finalement été remises en liberté sans charge retenue, a indiqué lundi 13 juin le parquet de Bordeaux.
Ces suspects avaient été placés en garde à vue pour dégradations, violences avec arme par destination (jets de projectiles) et participation à un groupement violent. Mais selon le parquet, “les investigations n’ont pas permis de mettre en évidence ces faits, y compris sur les images de vidéo-protection”.
“Les gardes à vue ont été levées et l’affaire classée pour infractions non constituées”, a précisé la même source à l’AFP.
Le maire Pierre Hurmic avait évoqué sur place des “actions anti-manif et des actions anti-gay-pride”.
Le parquet a précisé qu’aucune plainte pour “injures en raison de l’orientation sexuelle” n’avait été déposée à ce stade, tout en ajoutant que “si tel était le cas, une nouvelle enquête serait ouverte”.
Par ailleurs, l’enquête se poursuit après l’effondrement partiel de la structure métallique d’un char de la Marche des fiertés sur la foule, qui a fait six blessés dont trois graves, en fin d’après-midi dimanche 12 juin.
Les investigations devront déterminer si un premier passage du char dans des branches d’arbres a pu contribuer à fragiliser une structure qui aurait été mal arrimée. “De nombreuses auditions et vérifications, notamment techniques doivent être menées” dans les prochains jours, a précisé le parquet.
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