Violations des droits LGBT+ en Tchétchénie : Londres prend de nouvelles sanctions

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En Russie, le Royaume-Uni a pris ces mesures contre trois membres de la force spéciale Terek en Tchétchénie « responsables de torture et d'autres violations des droits humains des LGBT ».

Une pancarte pour la Tchétchénie lors de la Pride de Londres 2017 - Sandor Szmutko / Shutterstock
Une pancarte pour la Tchétchénie lors de la Pride de Londres 2017 - Sandor Szmutko / Shutterstock

Le Royaume-Uni a pris des sanctions à l’encontre de 10 personnes « responsables de violations flagrantes des droits humains en Russie, au Venezuela, en Gambie et au Pakistan », a annoncé jeudi la diplomatie britannique.

En Russie, le Royaume-Uni a pris ces mesures, incluant interdiction de séjour et gel d’avoirs, contre trois membres de la force spéciale Terek en Tchétchénie « responsables de torture et d’autres violations des droits humains des LGBT », et contre la force elle-même, a détaillé le ministères des Affaires étrangères dans un communiqué.

Concernant le Venezuela, elles visent des hauts responsables des forces de sécurité du régime « illégitime » du président Nicolas Maduro. Sont également sanctionnés l’ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh, et l’ancien chef de la police du district de Malir au Pakistan, pour des violations incluant des assassinats de manifestants et de minorités.

Ces sanctions « envoient un message clair aux violateurs des droits humains que le Royaume-Uni leur demandera des comptes », a déclaré dans le communiqué le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab.

« Le Royaume-Uni et nos alliés mettent en lumière les violations des droits humains graves et systématiques perpétrées par ceux qui sont sanctionnés aujourd’hui », a-t-il poursuivi, expliquant que le Royaume-Uni « se tiendra debout pour la démocratie, les droits humains et l’application du droit en tant que force pour le bien dans le monde ».

C’est la troisième fois que le Royaume-Uni utilise son propre régime de sanctions, utilisé pour la première fois en juillet, qui a sanctionné au total 31 personnes ou organisations. C’est la deuxième fois que le pays annonce des sanctions aux côtés des États-Unis, qui annoncent leurs propres mesures jeudi, selon la diplomatie britannique.

Avec l’AFP