« Miss », de Ruben Alves, rate complètement son sujet

Publié le

Il y a, au départ, une idée un peu saugrenue mais séduisante et qui avait de quoi exciter la curiosité : raconter l’histoire d’un petit garçon qui rêve de devenir Miss France. Malheureusement, à force de clichés et de poncifs, Miss est loin de casser les codes, les épousant un à un.

« Miss », de Ruben Alves - Warner Bros France
Article Prémium

Le sujet est osé et annonçait une réflexion sur la fluidité, sur l’évolution de la notion de genre et des rôles que la société destine à chacun.e, des injonctions presque toujours immuables. D’autant que coexiste une envie de feel-good movie sur la notion de famille élargie (de circonstance, de cœur) assez rarement évoquée dans la comédie populaire qui préfère les bandes de potes plus homogènes. 

Sur ces deux thématiques, lignes directrices excitantes du projet, le film manque sa cible faute d’ambition scénaristique.

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous

  • jlg29

    J’adore Isabelle Nanty, TOUT ce qu’elle a fait et pourtant euh… comment dire ? les Tuche, c’est pas du tout ma came.
    Je m’attendais à ce que votre critique dénonce le côté “cliché limite transphobe de ce film mais y’a juste 10ans, je crois qu’aucun prod n’aurait mis 1 billet sur un tel” pitch” de départ. Avec tout le respect dû aux acteurs(trices), au réal, aux scénaristes, bref à TOUS les gens qui ont bossé dessus, avec 1 super intention de départ, je n’en doute pas. Je pense modestement qu’ils auraient quand même pu juste voir ou revoir l’immense et plus si jeune “Little Miss Sunshine”…