Au procès d'un viol « punitif », les séquelles sont « comparables à celles d'un traumatisme de guerre »

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Au deuxième jour du procès d'un homme de 24 ans accusé d'avoir violé une jeune femme lesbienne, des experts ont dépeint vendredi 6 mars à Bobigny les conséquences pour la victime, « comparables à celles d'un traumatisme de guerre ».

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Quand la Justice balance du bon côté - Michael Coghlan / Flickr
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« Symptomatologie traumatique majeure », « peur de tout », « flashbacks », « troubles du sommeil » : en larmes, Jeanne (prénom modifié), 34 ans, a écouté les compte-rendus des expertises effectuées par deux psychologues. Celles-ci arrivent quelques mois après les faits, survenus au petit matin du 8 octobre 2017 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

« Ah tu kiffes les filles? Je vais te faire kiffer »

Cette nuit là, après avoir rencontré un garçon « sympathique » place de la République à Paris, la jeune femme rentre avec lui chez elle. Alors qu'elle change d'avis et refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui, elle raconte avoir soudain « lu la haine dans ses yeux ».

Il la viole et la frappe pendant près de deux heures après lui avoir lancé : « Ah tu kiffes les filles ? Je vais te faire kiffer ». Et finit par partir, après lui avoir dérobé sa carte bancaire et une bague.

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