« La vérité, c’est qu’il n’existe pas de traitement contre le syndrome des ovaires polykystiques »

Publié le

Peu de maladies sont aussi méconnues et aussi répandues que le SOPK : une personne sur dix en serait atteinte dans le monde, même si les patient.e.s se plaignent du fait qu’il est sous-diagnostiqué. Komitid fait le point et publie des témoignages de personnes atteintes.

SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques toucherait une personne sur dix - Illustration Audrey Couppé de Kermadec pour Komitid
Article Prémium

Dérèglement de testostérone, problème aux ovaires, hormones déséquilibrées, risques d’atrophies des muscles et de problèmes aux articulations… On n'a jamais rien cacher à Louna de sa maladie, mais selon elle, tout ce qui semblait préoccuper les médecins c'était « le fait que j’avais des poils là où une fille ne devait pas en avoir, et que je risquais d’être stérile », raconte-t-elle à Komitid.

Le vrai nom de cette affection, elle ne l’a appris que tardivement : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). « Les médecins que j’ai consultés à partir de mes 10 ans gardaient un flou autour de mon syndrome, mais me surveillaient de très près. Il a fallu faire des analyses de sang très régulièrement, et essayer tous les traitements qu’ils me proposaient. » Entre ses 10 et ses 18 ans, Louna a essayé vingt pilules différentes.

Il y a peu de maladies aussi méconnues et aussi répandues que le SOPK : une personne sur dix en serait atteinte dans le monde, même si les patient.e.s se plaignent du fait qu’il est sous-diagnostiqué, et concernerait donc potentiellement une plus grande part de la population. Komitid fait le point.

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous

  • elieb

    Rien à voir avec le tag “transidentité”, si les personnes qui prennent de la testo s’affirment toujours femmes… Par contre, BEAUCOUP à voir avec l’intersexuation, qui est invisibilisée dans cet article, jusqu’à parler maladroitement de “dérèglements” hormonaux…
    J’espère que l’article sera vite modifié pour être au clair là-dessus. C’est une belle occasion à saisir pour l’autrice sur un sujet important, si elle est capable de remise en question.

  • loe_lis

    Une maladie qui peut générer des traits intersexes, mais n’en parlons surtout pas ! Aucun problème par contre à commencer par “Dérèglement de testostérone, problème aux ovaires, hormones déséquilibrées” etc ? pourtant il y avait de quoi apporter cet éclairage assez aisément avec la dénonciation des injonctions médicales et l’évocation d’alternatives, c’est dommage. Dommage aussi de ne donner encore la parole qu’à ce qu’il semble être des femmes cisgenres, alors que d’autres profils existent. Un sujet sur lequel il aurait donc été plus pertinent de mettre un tag “intersexuation” que “transidentité”.