« La vérité, c’est qu’il n’existe pas de traitement contre le syndrome des ovaires polykystiques »
Peu de maladies sont aussi méconnues et aussi répandues que le SOPK : une personne sur dix en serait atteinte dans le monde, même si les patient.e.s se plaignent du fait qu’il est sous-diagnostiqué. Komitid fait le point et publie des témoignages de personnes atteintes.
Dérèglement de testostérone, problème aux ovaires, hormones déséquilibrées, risques d’atrophies des muscles et de problèmes aux articulations… On n'a jamais rien cacher à Louna de sa maladie, mais selon elle, tout ce qui semblait préoccuper les médecins c'était « le fait que j’avais des poils là où une fille ne devait pas en avoir, et que je risquais d’être stérile », raconte-t-elle à Komitid.
Le vrai nom de cette affection, elle ne l’a appris que tardivement : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). « Les médecins que j’ai consultés à partir de mes 10 ans gardaient un flou autour de mon syndrome, mais me surveillaient de très près. Il a fallu faire des analyses de sang très régulièrement, et essayer tous les traitements qu’ils me proposaient. » Entre ses 10 et ses 18 ans, Louna a essayé vingt pilules différentes.
Il y a peu de maladies aussi méconnues et aussi répandues que le SOPK : une personne sur dix en serait atteinte dans le monde, même si les patient.e.s se plaignent du fait qu’il est sous-diagnostiqué, et concernerait donc potentiellement une plus grande part de la population. Komitid fait le point.
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Dîner de la mode contre le sida : 757 000 euros collectés
- Décès du journaliste Frédéric Edelmann, co-fondateur de Aides et infatigable militant de la lutte contre le sida
- VIH : un traitement très précoce, possible clé d'une rémission durable, selon une étude de l'Institut Pasteur
- Jean-Luc, 59 ans : « Prendre la PrEP, c’est vraiment très simple ! »
- Pierre, 42 ans : « La PrEP me protège aussi des IST ! »
-
elieb
Rien à voir avec le tag “transidentité”, si les personnes qui prennent de la testo s’affirment toujours femmes… Par contre, BEAUCOUP à voir avec l’intersexuation, qui est invisibilisée dans cet article, jusqu’à parler maladroitement de “dérèglements” hormonaux…
J’espère que l’article sera vite modifié pour être au clair là-dessus. C’est une belle occasion à saisir pour l’autrice sur un sujet important, si elle est capable de remise en question. -
loe_lis
Une maladie qui peut générer des traits intersexes, mais n’en parlons surtout pas ! Aucun problème par contre à commencer par “Dérèglement de testostérone, problème aux ovaires, hormones déséquilibrées” etc ? pourtant il y avait de quoi apporter cet éclairage assez aisément avec la dénonciation des injonctions médicales et l’évocation d’alternatives, c’est dommage. Dommage aussi de ne donner encore la parole qu’à ce qu’il semble être des femmes cisgenres, alors que d’autres profils existent. Un sujet sur lequel il aurait donc été plus pertinent de mettre un tag “intersexuation” que “transidentité”.