Crise des opioïdes : Aides zappe le Louvre avec la photographe et activiste Nan Goldin

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Lundi 1er juillet, le plus grand musée du monde était la cible des activistes qui réclamaient que le Louvre débaptise une aile sponsorisée par la famile Sackler. Une famille responsable de la crise des antidouleurs à base d'opioides qui sévit aux Etats-Unis et ailleurs.

L'action du 1er juillet devant la Pyramide pour réclamer au Louvre qu'il débaptise l'aime Sackler - Christophe Martet
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Nan Goldin, 65 ans, est une des photographes américaines les plus célèbres de sa génération. Elle s'est faite connaître par ses photos des milieux marginaux et aussi pour son engagement, artistique et militant, auprès des malades du sida dans les années 80. En 2018, un médecin lui prescrit l'antidouleur OxyCotin qui est un puissant opioïde très efficace contre la douleur mais aussi très addictif.

Elle a du suivre une cure de désintoxication et se bat aujourd'hui contre la famille Sackler propriétaire du laboratoire Perdue Pharma qui commercialise l'OxyContin aux États-Unis.
Cette « drogue sur ordonnance » et beaucoup d'autres antidouleurs légaux sont, selon les estimations, responsables de la mort de dizaines de milliers de personnes rien qu'aux États-Unis.

Nan Goldin poursuit donc son combat auprès des institutions artistiques. Avec son association PAIN, elle demande à ce que les musées, qui ont reçu des dons de Perdue Pharma en contrepartie de noms de salles d'exposition, les débaptisent et refusent tout soutien de cette entreprise.

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  • phil86

    Dans ma section départementale de Aides j’ai été victime de serophobie par un des militants élu régional qui m’a reproché de trop parler de ma séropositivité et que ça le dérangeait le pauvre chéri lui qui est seroneg et qui n’a aucun vécu de la maladie il a même osé me dire qu’il fallait que j’accepte enfin ma séropositivité qui me posait plus de problèmes à moi qu’à lui quel connard ce mec il a pas vécu pendant 20 ans avec le VIH et les traitements et les effets secondaires qu’ils provoquent de toute façon dans cette association il n’y a plus de militants séropositifs les séropo se sont fait confisquer la parole par les seronegs ! Bilan dans les militants Aides il n’y a quasiment plus personne qui a un vécu de la maladie. Et cette association n’existe que pour cumuler les subventions, évidemment les seropo c’est pas rentable alors ils deviennent la 5e roue de la charrette, subventions qui servent à payer les salaires exorbitants des dirigeants si dans ce pays les associations étaient davantage contrôlées cela ne se produirait peut-être pas les salaires dans les associations de ce type ne devrait pas dépasser 2000 € y compris pour le président. Aides se targue de lutter contre les discriminations mais en provoque en interne envers ses propres militants j’ai adressé un courrier au directeur régional et au directeur national je n’ai jamais eu de réponse ils agissent comme l’Église catholique c’est l’omerta ils couvrent les dysfonctionnements de leurs délégations !