« Noureev », de Raph Fiennes : un biopic parcellaire et peu inspiré

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La vie tumultueuse et fastueuse du danseur russe Rudolf Noureev méritait bien un biopic. Mais celui que vient de réaliser l'acteur Raph Fiennes ne tient pas ses promesses.

Oleg Ivenko dans « Noureev », de Raph Fiennes
Oleg Ivenko dans « Noureev », de Raph Fiennes - BRITISH BROADCASTING CORPORATION AND MAGNOLIA MAE FILMS - Larry Horricks
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Fatigués par les biopics musicaux consacrés aux icônes gays de la brit-pop, nous avons cédé aux sirènes du troisième film en tant que réalisateur du comédien Ralph Fiennes (La Liste de Schindler, Le Patient anglais ou Voldemort dans la saga Harry Potter) qui se concentre sur la figure assez méconnue pour les profanes du danseur russe Rudolf Noureev. Portrait sans concession d’un immense artiste aux multiples visages, mort du sida en 1993,  le film a juste un défaut : il ne sait pas quoi raconter. Décryptage.

Malgré son traitement très classique, le film de Ralph Fiennes sur Noureev n’est pas totalement dénué de qualités. Notamment la bonne idée de choisir de mettre en avant un moment bien particulier de sa vie : son premier voyage à Paris, celui qui bouleversera sa vie à tout jamais.

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