Sara García Gross et Alejandra Burgos : un couple engagé pour les droits des femmes et des LGBTI au Salvador

Publié le

Sara García Gross, militante féministe, a reçu en janvier le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes pour sa lutte en faveur de la dépénalisation de l’avortement au Salvador et pour les droits des LGBTI. Komitid l’a rencontrée à Paris avec sa compagne Alejandra Burgos, elle aussi militante pour les droits des femmes en Amérique Latine.

sara garcia gross alejandra burgos
Sara García Gross, à gauche, et Alejandra Burgos, à droite, sont venues ensemble à la remise du Prix Simone de Beauvoir à Paris le 9 janvier. - DR
Article Prémium

La Salvadorienne Sara García Gross a vu ses actions en faveur de la dépénalisation de l’avortement dans son pays natal récompensées à Paris le 9 janvier lors de la remise du prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. Dans son discours, elle a également dénoncé les féminicides et les crimes contre les personnes LGBTI au Salvador. Dans ce pays d’Amérique centrale de 6 millions d’habitants, plus de 600 personnes LGBTI ont été assassinées depuis 1993. Sa compagne, Alejandra Burgos, elle aussi engagée pour les droits des femmes, était présente lors des multiples discours de Sara dans les hauts lieux féministes parisiens.

Sara García Gross naît en 1986 à l’Ouest du Salvador, pendant la guerre civile qui prendra fin en 1992. Après des études de psychologie sociale, elle suit une école de débats féministes et se consacre à plein temps à la lutte pour le droit des femmes à disposer de leur corps et de leurs droits reproductifs. À San Salvador, elle rencontre Alejandra Burgos à La Casa de Todas, un lieu de partage féministe et LGBTI: « On a beaucoup échangé sur les luttes que nous menions, mais aussi au sujet de la politique... » se limite à raconter Sara.

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous