Le Street Workout pour se muscler sans casquer

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Cela vous branche moyen d’aller soulever de la fonte en salle de sport, mais vous vous imaginez bien prendre soin de vous et vous défouler. Et si vous vous mettiez au Street Workout ?

Street Workout
Autumn Goodman / Unsplash

Pour ceux qui ne seraient pas super à l’aise avec la langue du Prince Harry, « Street Workout » signifie « entraînement de rue ». L’idée ? Se muscler en utilisant simplement le poids de son corps, dans un sport à mi-chemin entre la gymnastique et la musculation. (Autant dire qu’il faut déjà un certain niveau de souplesse pour s’y atteler pour de vrai.)

Vous voyez, le gars qui met son corps à l’horizontal en se tenant à une barre en métal, comme un drapeau mais sans ondulations du vent ? Eh bien voilà, on est en plein dedans. Force, souplesse, endurance, équilibre, agilité, le cocktail est explosif, même si revendiqué « 100 % naturel » (et sans gonflette, du moins en apparence).

Car ici, pas d’haltères ni de matériel, le Street Workout se pratique au grand air et en freestyle. D’ailleurs, c’est bien de là que vient cette discipline : quelque part entre les prisons américaines et les quartiers pauvres de Russie, le Street Workout s’est développé dans les années 90 justement parce qu’il permettait à tous l’accès à une forme de « musculation urbaine » et gratuite.

Faire des tractions en utilisant la structure des aires de jeux pour enfants, des dips avec les bancs publics… A l’instar de l’Urban Training qui reprend les bases du fitness, le Street Workout joue avec les codes de la ville pour une séance de musculation, souvent intense, et avouons-le, visuellement spectaculaire.

Pratiqué régulièrement, il permet de sculpter la silhouette de manière harmonieuse grâce à un gainage complet. Cependant, la musculation au poids du corps a ses limites : passé un certain stade, le corps s’habitue à la stimulation. Pas de masse musculaire surdimensionnée, donc, mais plutôt de l’endurance… Et de l’entretien musclé.

Désormais, des installations parsèment bon nombre de parcs publics un peu partout en France – Paris évidemment, mais aussi Marseille, Toulouse, Montpellier, Lyon, Limoges, Dunkerque… Vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas vous y mettre !