«ReLOVution» ou l’urgence de la prévention diversifiée chez les gays

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Plus de 100 participants, dont une écrasante majorité de gays, se sont réunis les 22 et 23 octobre. Au menu des discussions, les nouveaux enjeux de prévention et l'urgence d'une riposte accrue face à l'augmentation des cas de séropositivité.

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Les (rares) détracteurs ont qualifié ce week-end de show pro-PrEP de Aides. Mais les absent.s ont eu tort, il ne s’agissait pas de faire la promotion du traitement préventif, mais comme l’a résumé en ouverture, samedi 21 octobre, un des organisateurs, Sylvain Guillet, coordinateur de l’Enipse, de « participer à une réflexion commune sur la prévention diversifiée et une approche globale de la santé sexuelle centrée sur la personne. » Intervenant lui aussi samedi matin, le président de Aides, Aurélien Beaucamp, a rappelé que l’épidémie de VIH touche massivement les gays. Mais si l’on veut « mettre fin au sida, ça commence par nous », a-t-il martelé. De son côté, Didier Jayle, médecin et fondateur du site d’infos VIH.org, a pointé le risque d’une dilution des questions sur le VIH dans une approche trop généraliste. « La PrEP, c’est bien mais pourquoi elle ne touche pas les jeunes ? Pas les migrants ? Pas les couples sérodifférents ? Pas les hétérosexuels ? Pourquoi…

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