«Juste la fin du monde»: on ne choisit pas sa famille

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Le dernier film de Xavier Dolan sort sur les écrans, auréolé du Grand Prix au dernier Festival de Cannes.

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Dans l’interview qu’il nous avait accordé pour notre série d’articles consacrés à Jean-Luc Lagarce, en septembre 2015, François Berreur, un très proche de l’auteur mort du sida en 1995, et directeur littéraire des éditions Les Solitaires intempestifs, nous disait que l’adaptation cinématographique de la pièce Juste la fin du monde allait ouvrir le cercle des amateurs de Lagarce. Cette pièce, écrite par Lagarce en 1990, n’a été jouée qu’après sa mort. Elle est devenue un classique contemporain : elle entre au répertoire de la Comédie-Française en 2009 et est au programme (avec Derniers remords avant l’oubli) de l’agrégation de lettres modernes en 2012. LES PARTIS PRIS DE XAVIER DOLAN Pas sûr que les connaisseurs de cette pièce retrouve l’originale avec l’adaptation que propose Xavier Dolan. Dès le début du film, les personnages sont assez loin de ce qu’on peut imaginer en lisant la pièce. Nathalie Baye, qui interprète la mère, est maquillée…

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