Paddy Breathnach, réalisateur de «Viva»: «Certains membres du casting font partie d’une génération de gays qui a été harcelée»

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Rencontre avec le réalisateur –irlandais– de «Viva», une plongée dans l'univers des drag queens à Cuba.

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Viva, que Yagg présente ce soir en avant-première au Gaumont Opéra, est un très beau film sur la construction de soi et la lutte pour la survie, dans une société marquée par le machisme et gangrénée par la misère. Il vaut principalement pour les performances des deux acteurs principaux, Jorge Perrugorria et Héctor Medina Valdés. Le réalisateur du film se rend à Cuba depuis les années 90 et s’est toujours intéressé à la vie des « transformistas », qui désignent les drag queens. Dans l’interview qu’il nous a accordée, il parle du choix des acteurs, des changements en cours sur l’île, et en particulier pour les personnes LGBT. Comment décririez-vous « Viva », le personnage principal qui donne son titre à votre film ? C’est un personnage qui émerge, qui devient Viva dans les dernières minutes du film et passe par de très nombreuses étapes. C’est quelque chose que l’acteur Héctor Medina Valdés et moi-même…

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