Regard de Cannes (1): délires baroques chez Guiraudie, Juliette Binoche camp dans « Ma Loute »

Publié le

Cyril Rota est un habitué du Festival de Cannes et il nous livre ses premières impressions sur des films dont certains concourent pour la Queer Palm, le prix du cinéma LGBT.

Article Prémium

C’est la 69e édition du festival de Cannes, un chiffre annonciateur d’une programmation particulièrement chaude ? Sur le papier, c’est plutôt timide, on est loin de la moiteur que promettait un Love de Gaspard Noé l’an dernier. Mais tout de même, la Croisette se réchauffe avec les films d’Alain Guiraudie, Paul Verhoeven ou encore Nicolas Winding Refn, dont le thriller lesbien The Neon Demon s’annonce torride. Des habitués de la subversion dont nous verrons s’ils tiennent leur promesse. Et le premier à ouvrir le bal c’est Alain Guiraudie qui présentait jeudi soir Rester Vertical. En 2013, L’Inconnu du lac devenait immédiatement culte et reste désormais une référence de film d’auteur à thématique gay qui est parvenu à toucher également le public généraliste. Ce n’est rien de dire que son nouveau film est attendu par les nombreux fans de L’Inconnu du lac mais ces derniers risquent d’être déçus. En effet ici il…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous