Vladimir Poutine: «Si Berlusconi était homosexuel, personne ne s’en prendrait à lui»
La plaisanterie a fait rire dans les rangs russes, mais beaucoup moins chez les autres participants à la réunion du Club Valdaï.
L’identité nationale russe, l’érosion des valeurs chrétiennes et la trop grande importance accordée selon lui aux droits des minorités sexuelles étaient au cœur du discours de Vladimir Poutine, hier, jeudi 19 septembre, devant plusieurs centaines de personnalités et d’officiels – dont François Fillon –, lors des réunions du Club Valdaï (soutenu par le Kremlin). « Le droit de chaque minorité d’être différente doit être respecté, mais le droit de la majorité ne doit pas être remis en question », a-t-il notamment déclaré. Outre l’annonce d’une possible quatrième candidature à la présidence (François Fillon, en retour, a fait savoir qu’il n’excluait pas de se présenter en France), une autre petite phrase a fait le tour des médias : « On juge Berlusconi parce qu’il vit avec des femmes, a déclaré le président russe. S’il était homosexuel, personne ne s’en prendrait à lui. » Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur Pour Poutine, si Berlusconi avait…
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