La Grèce impose le dépistage obligatoire et le fichage des séropositifs
Premièr.e.s visé.e.s dans ce pays frappé par la crise, les travailleur.se.s du sexe, les migrant.e.s et les sans abri. De nombreuses voix, dont des associations homos, s'élèvent pour dénoncer l'inefficacité de ces mesures.
Il n’aura pas fallu plus d’une journée au nouveau ministre grec de la Santé pour prendre des mesures très controversées dans la lutte contre l’épidémie de sida. Fin juin, le décret 39A sur la santé publique a été réintroduit, après avoir été annulé une première fois. Ce document impose la mise en place obligatoire de tests de dépistage de l’hépatite, du VIH ainsi que d’autres infections et maladies sexuellement transmissibles, selon le média grec Enet cité par le site Euractiv. La détention est aussi au programme ainsi que le traitement forcé pour celles et ceux qui seraient découvert.e.s atteint.e.s d’une de ces infections. En Grèce, l’association LGBT Homophonia a dénoncé cette mesure en adressant une lettre ouverte au ministre de la Santé : « La protection n’est pas assurée par le châtiment des personnes séropositives, mais avec la mise en œuvre de programmes intégrés contre le VIH/SIDA, avec l’introduction de l’éducation sexuelle…
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