«Tous les malades ont droit à la vérité», par Christophe Martet
Dans une interview à «Vogue Hommes International», Pierre Bergé explique qu'Yves Saint Laurent était atteint d'un cancer, une information qui a été cachée au créateur. Malaise.
Peut-on cacher la vérité à un malade ? A-t-on le droit de ne pas l’informer, que l’on soit son médecin, un parent, son amant-e, son conjoint-e ? Face à une maladie incurable, peut-on décider à la place du malade quels doivent être les choix thérapeutiques ? Je réponds par la négative à ces trois questions. Pour avoir participé pendant des années au combat pour la dignité et les droits des malades, depuis qu’en 1985 j’ai appris ma séropositivité, je refuse à quiconque le droit de savoir (ou de ne pas savoir) – et de décider – à ma place. UN PROFOND MALAISE C’est pourquoi j’ai lu avec un profond malaise l’interview que Pierre Bergé a accordée au magazine Vogue Hommes International et dans laquelle il revient longuement, et douloureusement, sur les 50 ans de vie commune avec Yves Saint Laurent. Il y explique qu’Yves Saint Laurent était atteint d’un cancer, une information qui…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sidaction 2025
- Mpox : un premier cas d'un nouveau variant détecté, les autorités sanitaires invitent les populations à risque à se faire vacciner
- VIH et sida : peu à peu, la situation s'améliore
- SIDAXXXION : un site pédagogique à destination des jeunes pour déconstruire les clichés véhiculés par la pornographie
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides