Exclusion des gays du don de sang:
 qu’en dit l’épidémiologie?

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Deux épidémiologistes de l'Institut de veille sanitaire font le point sur le risque résiduel d'infection par le VIH et l'impact des mesures d'exclusion.

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En France, comme dans de nombreux pays, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) sont exclus de façon permanente du don du sang parce qu’ils ont un risque plus élevé d’être infecté par le VIH, mais aussi par le virus de l’hépatite B ou la syphilis. Cette exclusion a commencé au début des années 1980 au moment où les relations sexuelles entre hommes sont apparues comme un mode important de transmission du VIH et que les techniques de détection du virus n’étaient pas disponibles. Après la mise en place du dépistage systématique diagnostic génomique viral (DGV) sur les dons de sang en 2001, les autorités de santé ont maintenu l’exclusion permanente des HSH, principalement à cause de la fenêtre silencieuse qui suit l’infection : 10 à 12 jours pendant lesquels les marqueurs de l’infection ne peuvent pas être détectés. DES PROGRÈS IMPORTANTS Depuis 1985, des progrès très importants…

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