Exclusif: pour Nora Berra, « l’homosexualité est un facteur de risque pour le VIH »
En justifiant ainsi l'exclusion des homosexuels du don d'organes, la secrétaire d'État à la Santé a prononcé la phrase de trop. Son service de presse tente depuis de rectifier le tir.
En déclarant au Sénat, que « l’homosexualité est un facteur de risque pour le VIH », Nora Berra a prononcé la phrase de trop. C’est à l’occasion d’une discussion sur le don d’organe, dans le cadre du projet de loi relatif à la bioéthique, le 30 mars dernier, que la secrétaire d’État à la Santé a justifié l’exclusion des homosexuels du don d’organes par cet argument discriminatoire. Son intervention a eu lieu alors que les sénateurs abordaient un amendement déposé par les élus socialistes et qui affirmait que « nul ne peut être exclu du don en raison de son orientation sexuelle ». « RISQUE SANITAIRE AVÉRÉ » Alain Milon (UMP), le rapporteur de la loi, venait de lancer la discussion quand la ministre a expliqué qu’il ne s’agissait pas « d’exclusion mais de contre-indication, qui s’explique par un risque sanitaire avéré ». Jusque-là, tout va bien. Alain Milon insiste : « Je comprends la ministre, mais c’est au médecin…
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