Arrestations devant l’ambassade de Russie à Paris: Act Up-Paris demande des explications au gouvernement
«La libre expression, la protestation et la défense des droits humains doivent faire l'objet des attentions et des luttes de chacun-e», rappelle l'association.
« En France, on peut désormais être arrêté en remettant une pétition à une ambassade. » La phrase est d’Act Up-Paris, et si l’on se fie à ce qu’il s’est passé vendredi dernier devant l’ambassade de Russie, elle est désespérante de vérité. Rappel des faits : vendredi 8 juillet au matin, Audrey Grelombe et Eric Marty d’Act Up-Paris, Louis-Georges Tin du Comité Idaho, le photographe américain Charles Meacham et Nikolai Alekseev, président de l’association LGBT russe et co-organisateur de la gay pride de Moscou, se sont rendu-e-s à l’ambassade de Russie à Paris pour remettre les quelque 12000 signatures récoltées par AllOut.org dans le cadre d’une pétition appelant à la légalisation de la Moscow Pride. Très vite, ils/elles ont été arrêté-e-s par la police pour « rassemblement non autorisé » et conduit-e-s au commissariat du 4e arrondissement. Les activistes d’Act Up-Paris, Louis-Georges Tin et Charles Meacham ont été libéré-e-s en début d’après-midi tandis que Nikolai…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Marie Patouillet, paracycliste multi-médaillée et multi-engagée
- Le vidéaste d'extrême droite Papacito condamné à 5.000 euros d'amende pour injures homophobes
- Des associations LGBT+ s'inquiètent d'un retour des « thérapies de conversion »
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades