«Géolocalisation du coming-out», par Océane Rose Marie
L'humoriste et chanteuse était membre du jury de l'édition 2013 du festival Chéries-Chéris. Pour Yagg, elle partage ses réflexions sur les films qu'elle a été amenée à découvrir.
J’ai eu la chance cette année d’être jury pour les longs métrages du festival Chéries-Chéris, ce qui m’a permis de voir plein de films avec des beaux garçons qui s’embrassent (miam !), quelques lesbiennes qui s’envoient en l’air ou dépriment (tiens tiens ça faisait longtemps) et un être intersexe, ni homme ni femme mais juste BEAU (c’est lui qui dit qu’il veut qu’on dise « il » alors j’obéis) dans Noor, notre grand prix. Et à vrai dire j’ai été frappée par une occurrence : selon le pays où le film a été fait, l’histoire raconte toujours « où on en est » en terme de maturité du pays, je parle de son degré d’intégration des problématiques gays. Pas étonnant du coup que les films nord-américains soient tous « post coming-out » et se lancent sur des problématiques personnelles et singulières – la crise de la quarantaine dans Qui a peur de Vagina Woolf ?, vraiment drôle et émouvant,…
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