Visite du Pape aux États-Unis: «Une gueule de bois, de vieilles blessures et de nouveaux amis», par Fabrice Houdart
Fabrice Houdart est responsable pays pour le Maghreb à la Banque mondiale et a été le président de son Groupe LGBTI GLOBE de 2011 à 2015. Il gère également une activité «orientation sexuelle, identité de genre, et développement" qui a notamment donné lieu à la première estimation du coût de l’homophobie sur l’économie.
La communauté LGBTI américaine s’est réveillée avec une mauvaise gueule de bois après la visite du Pape, découvrant que l’Eglise catholique n’est en réalité pas plus prête qu’avant d’embrasser les droits des homosexuels. Le plus surprenant dans ce mélodrame est l’amplitude de la déception de la communauté. MESSAGES INCREDULES Les homos – même après que le New York Times a relayé la confirmation par le Vatican que le « # CoolPope » a bien rencontré dans une entrevue secrète Kim Davis, la célèbre greffière homophobe – ont affiché sur Facebook des messages incrédules et blessés : « Si il l’a bien rencontré alors je lui retire mon soutien » ; »Si cela est vrai ! – Ce serait vraiment décevant « . Ils se demandent comment un chef religieux peut concilier un rire à la vue d’un bébé habillé comme le pape, un déjeuner avec des personnes sans-abri, peut affirmer que toute vie est sacrée et soutenir la discrimination…
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