«Être réfugié ou demandeur d’asile LGBTI au pays du mariage pour tous», par Zak Ostmane
Réfugié algérien gay à Marseille, Zak Ostmane témoigne.
Aujourd’hui être homosexuel.le (LGBTI) réfugié politique à Marseille est pire qu’être un vulgaire délinquant. C’est une double condamnation de la société et de l’administration françaises qui font tout pour nous mettre des bâtons sur nos chemins respectifs, au pays du mariage pour tous ! Rappelons-le, pourtant, la France est signataire de la Convention de Genève qui consiste en temps normal à protéger les personnes en danger pour leur opinion politique, conviction religieuse ou pour leur orientation sexuelle. Malheureusement la réalité est toute autre pour nous les réfugié.e.s : souvent quand nous arrivons dans les pays européens qui ne pénalisent pas les personnes LGBTI (lesbienne, gay, bisexuel, trans’, queer), nous sommes complètement égaré.e.s face à la réalité, sans aucun repère ! Sur le terrain, il y a quelques associations pour nous orienter sur le plan administratif, parmi elles : l’AAPPI (association d’aide aux populations précaires et immigrées), mais combien de demandeurs/euses d’asile sont informé.e.s de ces…
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