Procès Boutin: Trois questions à Maître Florent Desarnauts, avocat spécialiste du droit des médias
Le verdict du procès de Christine Boutin est-il le signe que la justice se montre plus sévère avec les homophobes? Nous avons interrogé un avocat spécialiste du droit des médias.
Christian Vanneste avait été in fine blanchi par la justice après avoir été condamné après des propos homophobes. Christine Boutin connaîtra-t-elle le même sort ? Quelques jours après la condamnation de l’ancienne ministre pour provocation publique à la haine par le Tribunal de Grande Instance de Paris (elle a fait appel), nous avons interrogé Maître Florent Desarnauts, avocat au barreau de Paris et spécialiste du droit des médias. Que vous inspire ce verdict ? Les litiges relatifs au délit de « provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle », issu de la loi du 30 décembre 2004, sont rares. Ce qui renforce l’intérêt de ce jugement. Le Tribunal s’est livré à une appréciation minutieuse du sens que Christine Boutin entendait donner à l’expression « l’homosexualité est une abomination », en se référant à d’autres de ses déclarations, pour considérer qu’elle avait délibérément…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Mois des fiertés 2025 : encore un calendrier bien rempli
- Des policiers municipaux parisiens sanctionnés pour des propos LGBTphobes
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots