Pourquoi le hashtag MeTooLesbien ne met pas tout le monde d'accord
Critiques de la communauté, absence de transparence, le tout récent hashtag MeTooLesbien essuie déjà quelques déconvenues, malgré de nombreux témoignages et son importance évidente.
Cinq ans après le début de la mobilisation autour du hashtag #MeToo, le mouvement de dénonciation des violences sexistes et sexuelles contre les femmes n'a rien perdu de sa vigueur.
Car en effet, après cette libération générale, qui a permis aux victimes d'être davantage écoutées qu'auparavant, le besoin de parler de ces sujets s'est propagé dans plusieurs milieux plus restreints, pour dénoncer des mécanismes spécifiques de domination.
Pratiques violentes
Des dérivés du hashtag ont vu le jour : #MeTooGay, #MeTooThéâtre, #MeTooInceste... Tous ont le mérite de mettre un coup de projecteur sur des pratiques violentes et des sujets trop souvent considérés comme tabous.
Récemment, c'est au tour du #MeTooLesbien d'émerger sur Twitter, dans le but que l'omerta entourant les relations entre femmes puisse être brisée. Car si les violences sexuelles découlent dans l'immense majorité des cas d'un hétéropatriarcat misogyne, les femmes peuvent elles aussi, à force d'en être les victimes, en devenir des vectrices. Mais ce mouvement ne met pas tout le monde d'accord.
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