Sam Bourcier du Collectif Archives LGBTQI : « Nous n'avons eu aucune réponse de Roselyne Bachelot. On sait qu’elle est LGBT-friendly, mais est-elle Archives LGBT-friendly ? »
Pour Komitid, Sam Bourcier revient sur les suites de cette initiative et explique ce que le Collectif Archives LGBTQI attend désormais en particulier de l'État.
Vendredi 8 janvier, le Collectif Archives LGBTQI a publié une lettre ouverte sur le site de Libération. Elle a été signée par 45 Centres d’archives et musées LGBTQI dans 22 pays du monde entier, qui ont voulu témoigner leur soutien au projet du Collectif.
« Ce mouvement est nécessaire car l’expérience des personnes LGBTQI a été exclue des archives par les institutions traditionnelles qui génèrent l’histoire de nos sociétés. Cela a entraîné une perte de compréhension historique tant pour les LGBTQI que pour la société en général », y écrit notamment le Collectif Archives LGBTQI.
Ces archives ont pour but de « documenter l’expérience LGBTQI dans le passé et le présent ; mettre cette documentation à la disposition des chercheur.euse.s de toutes sortes ; soutenir la production et la diffusion de connaissances historiques LGBTQI ; et créer une mémoire publique LGBTQI par le biais d’expositions, de programmations et d’activités culturelles ».
Une tribune « historique » pour un centre d'archives LGBT+
« La tribune est historique », déclare à Komitid Sam Bourcier, membre du Collectif. « Les centres LGBTQI ne sont pas élitistes ; ils sont ouverts à toutes et tous ». Afin de garantir ces valeurs, le Collectif Archives LGBTQI veut s'assurer d'une indépendance et neutralité totales.
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