Mad Prides (1/2) : Des « survivant.es de la psychiatrie » fièr.es et libres

Publié le

Durant les années 70, les combats des « survivant.es de la psychiatrie » se développent en Amérique et au Royaume-Uni. Sur le modèle des Marches des fiertés, iels lancent les Mad Prides pour célébrer la folie, revendiquer leurs droits et appeler à l’abolition de la psychiatrie pour les plus radicaux.

La Mad Pride de Toronto en 2017 - Youtube
Article Prémium

Les Mad Prides, que l’on pourrait traduire par les marches des fiertés des fous, existent depuis les années 90 dans le monde anglophone et ont émergé en France en 2014. À l’origine de ces manifestations particulières, les combats des « survivant.es de la psychiatrie». Leur histoire a encore une influence sur les militant.es antipsychophobie aujourd’hui en France.

En parallèle des luttes féministes, queer, antiracistes dans les années 70, les « psychiatric survivors » au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni alertaient sur les abus et la marginalisation dont ils faisaient l’objet. Ces « survivant.es » dénonçaient la contention, les traitements sous contrainte ou encore les électrochocs dans les hôpitaux psychiatriques. Les associations entre psychiatrisé.es ont fleuri un peu partout et 20 ans après la première Gay Pride, les Mad Prides voyaient le jour au Canada et en Angleterre. Retour sur un mouvement important.

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous

Centre de préférences de confidentialité