Roselyne Bachelot, la ministre la plus LGBT-friendly du gouvernement de Jean Castex ?

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Sa nomination comme ministre de la Culture est saluée comme un « coup médiatique ». Mais Roselyne Bachelot, ardente défenseure des droits des personnes LGBT+, a aussi suscité des critiques notamment quand elle était ministre de la Santé sous Nicolas Sarkozy.

Roselyne Bachelot, nommée ministre de la Culture le 6 juillet 2020, officiait encore récemment dans Les « Grosses Têtes » sur RTL- Capture d'écran
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Nommée hier soir ministre de la Culture dans le gouvernement de Jean Castex, Roselyne Bachelot (73 ans) bénéficie d'une cote de popularité quasi inégalée parmi les défenseurs de l'égalité des droits. Il est vrai qu'elle a montré un soutien sans faille à ces revendications du pacs au mariage pour tou.te.s.

Fille du résistant et député gaulliste Jean Narquin, Roselyne Bachelot-Narquin a commencé sa carrière professionnelle dans le domaine médical avant d’embrasser une carrière politique, puis plus récemment celle d'animatrice de radio et de télé.

Femme de droite, plusieurs fois ministres, elle a été la seule de sa famille politique, le RPR d'alors, à soutenir la proposition d'instaurer le pacte civil de solidarité (pacs) en 1999.

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  • christophe-leger

    https://www.liberation.fr/societe/2011/05/17/la-france-est-tres-en-retard-dans-la-prise-en-charge-des-transsexuels_736344
    — Il y a un peu plus d’un an, le ministère de la Santé publiait un décret retirant le transsexualisme de la liste des maladies mentales. Cela a-t-il fait évoluer les mentalités?
    — Pas du tout. Le ministère de la Santé a cessé de considérer la transsexualité comme un syndrôme. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas allé de pair avec une dépsychiatrisation de la transidentité. Aujourd’hui encore, les transsexuels se voient imposer un protocole médical de deux ans avant toute intervention chirurgicale ou toute prescription d’hormones. En réalité, ce décret n’a été rien d’autre qu’un coup médiatique, un très bel effet d’annonce. Sur le terrain, rien n’a changé. Les négociations avec le ministère ont été stoppées pour le moment et ne sont pas près de reprendre à mon avis. En attendant, la prise en charge est au point mort, peut-être pour longtemps encore. Les trans sont toujours dans ce flou, cet espèce de «no man’s land» (ndlr, notamment juridique).