Durant le confinement, des mères sociales sans droits encore plus vulnérables
La fermeture des tribunaux a durant le confinement menacé les retrouvailles familiales, et la réforme de l’adoption est, au mieux, en pause. Témoignages de mères sociales souvent désemparées.
Avant le confinement, Elvina avait encore espoir de revoir ses deux garçons dont s’occupe actuellement son ancienne compagne. Aujourd’hui, elle y croit de moins en moins. « Je devais enfin, après tout ce temps d'attente, passer au tribunal le 14 avril. Aujourd’hui, je me retrouve sans date », a-t-elle expliqué à Komitid.
Depuis leur séparation en 2014, les deux femmes se disputent la garde de leurs jumeaux nés d’une PMA en Espagne. En 2016, son ex, qui les a portés, lui refuse tout droit de garde. Elvina n’étant pas la mère biologique des enfants et n’ayant pu les adopter avant leur séparation, n’a aucun droit de filiation mais elle peut espérer un droit de visite ou d'hébergement (DVH).
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