Dans le monde arabe, les organisations LGBT+ dans l’urgence face à la pandémie de Covid-19
Si son impact varie d’un pays à l’autre, la pandémie de Covid-19 fragilise la situation déjà précaire des personnes LGBT+ de la région et oblige les organisations à s’adapter pour répondre à l’urgence. Témoignages.
Depuis son confinement dans le sud de l’Irak, un jeune homme a envoyé un email à IraQueer, la seule organisation LGBT+ du pays. Il y raconte que son père le frappe tous les jours, et lui demande de se comporter « comme un homme » tant qu’il est sous son toit. Dans un autre échange avec l’association, une femme explique que la personne avec qui elle s’est réfugiée a menacé de la outer à la police si elle ne partait pas définitivement. Des témoignages comme ceux-là, Amir Ashour, directeur exécutif d’IraQueer et réfugié politique en Suède, affirme à Komitid en recevoir des dizaines.
En forçant les populations à se confiner à travers la région, la crise sanitaire mondiale a exacerbé l’isolement des personnes LGBT+, coupé net leur accès aux espaces communautaires et limité la création ou le maintien de réseaux de solidarité. Comme en témoignent les nombreux activistes contacté.e.s par Komitid pour cette enquête.
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