Non, tout ne va pas bien en Europe pour les personnes LGBT+

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C'est le constat de l'Ilga-Europe dans les conclusions de son dixième rapport annuel sur les droits des personnes LGBT+ en Europe et en Asie centrale. Décryptage.

Ilga-Europe
Une contre manifestation d'opposants aux droits LGBT+, à Wroclaw, en Pologne, le 6 octobre 2019 - Juriaan Wossink / Shutterstock
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Pour la première fois depuis neuf ans, le bilan de l’année écoulée, publié par l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga), inclut en plus de l’Europe, l’Asie centrale. Si certaines conclusions sont optimistes, les rédacteurs.trices mettent en garde : les réalités de terrain ne correspondent pas toujours aux messages de façade assurant que « tout va bien » pour les personnes LGBT+.

Vision globale

Après une année à collecter et vérifier chaque information contenue dans l’étude de l’Ilga-Europe, les expert.e.s des 54 pays concernés ont pu à leur tour apporter leur analyse. En résulte une vision globale de l’année 2019 sur la situation des personnes LGBT+ à travers l’Europe mais aussi l’Asie centrale. Pour la première fois, le rapport contient des données pour le Kazakhstan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan. Un travail rendu possible grâce à des activistes sur place qui ont rejoint l’initiative.

Comme le rappelle Ilga-Europe : « L’objet de cette étude est de refléter la situation des droits humains pour les personnes LGBTI et donc de se concentrer sur des événements factuels et le travail produit par les activistes. Il est pensé comme un outil d’information sur notre travail en tant qu’association et, on l’espère, le travail d’autres organisations. »

 

De plus en plus de discours de haine

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