Victime d’une agression et d’un viol, le militant Zak Ostmane témoigne
Zak Ostmane, militant gay algérien réfugié à Marseille, a vécu un véritable calvaire le week-end dernier. Il nous raconte parce qu'«il ne faut pas se taire»
Il tient à témoigner, « en tant que militant », pour « dire aux gens qu’il ne faut pas se taire ». A peine quelques jours après avoir été séquestré, battu et violé pendant plus de 48 heures, Zak Idriss Ostmane a déjà fait le récit de son week-end d’horreur une bonne vingtaine de fois, que ce soit pour la police ou les médias. Pour Yagg, ce militant algérien réfugié en France a accepté sans hésiter de livrer son témoignage. Vendredi dernier, il se rend à son bar fétiche à Marseille, le Polikarpov. Il commande une première bière, profite de la soirée, puis en commande une deuxième, qu’il laisse loin de lui un instant. « D’HABITUDE, JE SUIS TRES MEFIANT »« Je reprends une gorgée et au bout de même pas dix minutes, j’ai la tête qui tourne, je me sens bizarre. » Un homme d’une trentaine d’années l’approche. Contrairement à ce que plusieurs journaux ont écrit, ce n’est pas Zak qui…
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