Grandeur et misère de la demande d’asile LGBT en France

Publié le

En partenariat avec «Altermondes».

Une manifestation d'Act Up-Paris - DR
Article Prémium

Les homosexuels/lesbiennes et transsexuel.le.s victimes de l’homophobie dans leur pays – que l’homosexualité y soit pénalement interdite, réprimée, ou « seulement » non tolérée par les traditions locales – ont la possibilité, lorsqu’ils/elles parviennent à fuir, de demander l’asile au motif des persécutions subies (ou des craintes de persécutions) du fait de leurs pratiques sexuelles. Ils/elles recevront une protection en tant que membres d’un groupe social persécuté et il y a tout lieu de s’en réjouir. Pourtant les choses sont moins simples qu’il n’y paraît car avant d’être protégés, ils/elles devront expliquer ce qu‘ils/elles ont vécu mais surtout emporter la conviction de leurs interlocuteurs sur la véracité de leur orientation sexuelle… kafkaïen. L’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) et la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) qui, en France, sont chargés de l’octroi ou du refus de la protection (le premier, après un entretien de type administratif, la seconde, après une audience de justice) ont une approche de l’orientation sexuelle qui reste trop souvent timorée, abstraite,…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous