Place Taksim: là où (re)fleurit le rose
Yasemin Öz, avocate pro-LGBT, revient sur la place des associations de défense des droits des lesbiennes, gays, bi.e.s et trans' dans la révolution turque.
Juin 2013, la société civile turque vit sa révolution. Rassemblée place Taksim, en plein cœur d’Istanbul, une jeunesse éprise de libertés dénonce la dérive conservatrice du président Recep Erdogan. Sur les statues flottent des rainbow flags, symbole de l’émancipation des LGBTI. Deux ans plus tard, les manifestations reprennent dans la capitale. En première ligne de la contestation politique : les associations de défense des droits des lesbiennes, gays, bi.e.s et trans’. Yasemin Öz, avocate des droits LGBTI en Turquie, revient sur le sens de leur présence à Gezi et la convergence des luttes durant ces manifestations. À votre avis, pourquoi les organisations LGBTI turques étaient-elles en pointe pendant le mouvement Gezi ? Les groupes LGBTI de Turquie ont toujours été des organisations pacifiques défendant non seulement leurs droits mais aussi des revendications féministes, antimilitaristes ou écologistes, dans une perspective antinationaliste et anticapitaliste. Avant les protestations de Gezi, les militants de la cause…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Ciblé pour ses positions pro-LGBT+, Disney signe un accord avec la Floride
- Thaïlande : les député·es approuvent la loi sur le mariage des couples de même sexe, une première en Asie du Sud-Est
- Joe Biden critique les républicains pour l'interdiction de drapeaux LGBT sur les ambassades
- Brésil : arrestation des commanditaires présumés du meurtre de l'élue et militante féministe et LGBT Marielle Franco
- En Autriche, réhabiliter par milliers les hommes gays et bis condamnés