En Tunisie, deux militantes pour les droits LGBT attaquées en une semaine
L'association Chouf minorities tire la sonnette d'alarme après qu'une femme a été violée et qu'une autre a été agressée en pleine rue en raison de son orientation sexuelle supposée.
La survenue de deux actes de violences à l’encontre de femmes militantes pour les droits des LGBT en moins d’une semaine a poussé l’association tunisienne Chouf minorities à alerter la communauté internationale. Dans un communiqué, elle révèle qu’une membre du bureau de l’association a été violée. Une autre femme a quant à elle subi des coups en raison de son orientation sexuelle supposée. HOMOSEXUALITÉ PÉNALISÉE Toutes deux ont porté plainte, mais impossible pour elles de mentionner auprès des autorités le fait qu’elles sont proches de la communauté LGBT. En vertu de l’article 230 du Code pénal, l’homosexualité est passible de trois ans d’emprisonnement en Tunisie, et elles auraient perdu le statut de victimes pour endosser celui de coupables. La première a évoqué son viol sur le Huffington Post Maghreb. Armé d’un couteau, un homme l’a forcée à avoir une relation sexuelle avec lui. Lorsqu’elle est revenue sur les lieux avec la…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- L'Autriche ouvre le don du sang aux hommes gays et aux personnes bies et trans
- Droits humains : à six mois du Mondial-2022, le Qatar sur la défensive
- Taïwan : le mariage pour tou·tes, sauf pour les couples transnationaux
- Sénégal : enquête policière sur une agression collective contre un homme supposé gay
- Bulgarie : un tribunal exige qu'un acte de naissance soit délivré au bébé d'un couple de lesbiennes