«Terrorisme: le grand ”sidérathon”», par Denis Quinqueton
«On cherche à montrer le spectaculaire plutôt qu'à expliquer», s'agace Denis Quinqueton, président d'Homosexualités et Socialisme (HES).
Il a fallu, vendredi 9 janvier après midi, une « note » du Conseil supérieur de l’audiovisuel aux rédactions pour rappeler qu’en couvrant une prise d’otage, on ne doit pas mettre en danger la vie des femmes et des hommes chargé.e.s de rétablir l’ordre ni celle des otages. J’en passe et des pires, mais il faut dire qu’il s’était trouvé un « journaliste » suffisamment lobotomisé par sa culture d’entreprise pour tenter de joindre par téléphone les deux déments sanguinaires de Charlie Hebdo pendant que les forces de l’ordre tentaient de les amener à la reddition. Il s’en est trouvé un autre, de la même eau, pour expliquer où étaient cachés certains otages de la supérette casher de la Porte de Vincennes. Tout ça, au moment même où le propriétaire de cette minable chaîne de télévision se réjouissait goulûment sur Twitter d’exploser les taux d’audiences, avant de se raviser, de supprimer son tweet dans…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Des policiers municipaux parisiens sanctionnés pour des propos LGBTphobes
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures