Plus de 96% des victimes de transphobie ne portent pas plainte, selon une enquête

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D'après une étude menée par Karine Espineira et Arnaud Alessandrin pour le Comité Idaho France et le think tank République et Diversité, la transphobie est largement passée sous silence.

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[mise à jour, 16h30] Ajout d’une réaction de Coline Neves du collectif Existrans Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce jeudi 20 novembre, Journée internationale du souvenir trans’ (TDOR), le Comité Idaho et le think tank République & Diversité ont présenté un rapport sur la transphobie remis à Hélène Bidard, adjointe à la maire de Paris chargée de la lutte contre les discriminations. Les sociologues Karine Espineira et Arnaud Alessandrin ont mené une enquête à ce sujet, recueillant les réponses de 281 personnes, majoritairement sollicitées sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. « C’est la première fois qu’une telle enquête est menée en France, affirme Sophie Lichten, vice-présidente du Comité Idaho. Jusqu’ici, on devait s’appuyer sur des données recueillies à l’étranger. » En 2010, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait refusé de financer une étude sur les actes transphobes au motif que ceux-ci sont déjà pris en compte par les données recensant…

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