«Les Archives nationales, une aubaine pour Act Up-Paris», par Yves Grenu

Publié le

Yves Grenu, ancien archiviste de l'association, raconte comment a été prise la décision, en l'absence d'un centre d'archives LGBT.

Article Prémium

Act Up-Paris est peut-être une des associations de lutte contre le sida, issue de la communauté homosexuelle, à la fois les plus respectées et les plus décriées. Depuis sa création en 1989, Act Up-Paris a connu jusqu’en 1994, le décès de 129 adhérent.e.s militant.e.s mort.e.s du sida. Tout.e.s n’ont eu de cesse de montrer un grand courage, d’affronter leur maladie, de se battre devant l’inflexibilité et la sourde oreille des pouvoirs publics face aux appels répétés d’Act Up-Paris, à prendre de front l’hécatombe qui en était à l’acmée, et qui au final ne touchait pas simplement en premier lieu, comme on le disait alors, les Pédés et les drogué.e.s. De cette première période charnière, de l’un de ses co-fondateurs, Didier Lestrade, au plus emblématique président, Cleews Vellay, que l’on peut dire mort au combat, Act Up-Paris a su se distinguer par son expertise, gagner une certaine confiance et trouver la…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous