L’Assemblée générale de l’ONU en passe d’élire un candidat homophobe à sa présidence

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Mercredi 11 juin, Sam Kutesa, ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda, fervent défenseur de la loi «anti-homosexualité» dans son pays, et unique candidat au poste, va être investi en tant que président de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

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Son rôle n’est que très limité voire figuratif, mais c’est tout un (mauvais) symbole. Mercredi 11 juin, Sam Kutesa, ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda et unique candidat au poste, sur proposition de l’Union africaine, est en passe d’être investi en tant que président de la 69e session de l’Assemblée générale des Nation unies. Oui, mais voilà. L’Ouganda a promulgué une loi « anti-homosexualité » des plus homophobes en février dernier, et l’homme était justement chargé d’en faire la promotion internationale en tant que ministre des Affaires étrangères. « La majorité des Africains déteste cette pratique », a-t-il, par exemple, déclaré au sujet de l’homosexualité, indique The Guardian. Moins virulent que le président Yoweri Museveni, il avait également ajouté : « Nous ne devons pas accepter la promotion et l’exposition [de l’homosexualité] parce que nous pensons que c’est mauvais pour notre peuple et que cela offense notre culture ». UNE ÉLECTION VIVEMENT CRITIQUÉE Une pluie de critiques…

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