Le Front national progresse chez les gays, les lesbiennes et les bis, selon l’Ifop
Le parti d'extrême droite gagne 5 points entre avril 2012 et octobre 2013 chez les gays, les lesbiennes et les bis.
Le jour où le Conseil constitutionnel s’est prononcé contre l’objection de conscience des maires refusant de célébrer le mariage d’un couple de même sexe, l’Ifop publie un sondage dont l’un des principaux enseignements est que de plus en plus de gays, de lesbiennes et de bis se disent proches du Front national. Selon l’Ifop, le mouvement lepéniste bénéficie chez les électeurs/trices homosexuel.le.s d’une dynamique aussi importante (+5 points entre avril 2012 et octobre 2013) que dans le reste de la population (+4 points chez les hétérosexuels durant la même période). Pour l’Ifop, « cette progression du FN au sein des électeurs bis et homosexuels tient sans doute à la composition même de cet électorat – plus masculin et plus jeune que la moyenne donc généralement plus disposé à voter lepéniste – mais aussi à sa concentration en milieu urbain et particulièrement en agglomération parisienne (26 % des homosexuels y résident, contre 16 %…
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