À Athènes et Thessalonique, la police grecque s’en prend aux trans’
Humiliées et détenues de façon arbitraire, des femmes trans' ont été contraintes à faire un test de séropositivité dans les locaux de la police.
Dans un communiqué paru ce vendredi 28 juin, les député.e.s européen.ne.s de l’Intergroupe LGBT font part de leur inquiétude quant à la situation des femmes trans’ à Athènes et Thessalonique. Plusieurs témoignages, notamment ceux relayés par la Greek Transgender Association, font état d’abus de la police grecque à leur encontre. Elles sont régulièrement arrêtées et placées en détention sans explication. Au prétexte de la vérification d’identité, les forces de l’ordre les retiennent pendant plusieurs heures avant de les relâcher. À ce jour, aucune d’entre elles n’a été condamnée pour la moindre infraction. Les abus ont commencé en août 2012 lorsque 25 femmes ont été arrêtées et ont dû se soumettre à un test de séropositivité avant d’être relâchées. Le 4 juin dernier, l’avocate de l’une de ces femmes a été elle aussi détenue arbitrairement. Elle a ensuite porté plainte. Pour le député espagnol Vert Raul Romeva i Rueda, « trop souvent,…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- La Hongrie de Viktor Orban interdit les marches de la fierté LGBT+
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Les deux assassins de l'élue brésilienne Marielle Franco condamnés
- Argentine : polémique après la sortie d'un ministre sur les identités sexuelles « inventées »
- Le président bulgare ratifie la loi contre la « propagande » LGBT+