Auditions des religieux: la Commission des Lois taxée d’«intolérance»
Tandis que «Le Figaro» fait sa Une sur un «débat confisqué», Jean-François Copé dénonce un «manque de respect inacceptable».
« Intolérance », le mot est lâché. L’audition des responsables religieux/ses jeudi 29 novembre par la Commission des lois de l’Assemblée nationale passe mal à droite (lire « Le mariage n’est pas le socle de la société » : quand deux députés de gauche mettent à mal les arguments des religieux). « CLIMAT HOSTILE » Dans un communiqué, Jean-François Copé, président autoproclamé mais contesté de l’UMP, s’émeut que « les représentants des grandes religions de France [n’aient] eu que quatre minutes chacun pour s’exprimer dans un climat hostile ». « Cette attitude lamentable traduit un manque de respect inacceptable pour les porte-paroles des religions de France, et les millions de croyants qu’ils représentaient, estime-t-il. Elle traduit un refus d’échanger qui touche à l’intolérance. » Mêmes éléments de langage au Figaro, qui titre en Une, en ce 1er décembre, sur « le débat confisqué » et se fait le relais de l’indignation des religieux (et du « sens de l’humour caustique » d’André Vingt-Trois). « Si intolérance…
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