Inquiétudes après la nomination de Tonio Borg à la Commission européenne

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Dans le passé, il s’est opposé à plusieurs reprises aux droits des femmes et des personnes LGBT.

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Comme le veut la législation de l’UE, la nomination d’un-e commissaire européen-ne doit être soumise au vote du Parlement. Le Maltais Tonio Borg, actuellement vice-premier ministre et ministre des Affaires Étrangères de son pays, n’a pas échappé à cette règle et les député-e-s ont approuvé mercredi 21 novembre, par 386 voix contre 281, son entrée dans la Commission. Il y sera chargé de la Santé et des consommateurs. Ses actions et ses déclarations seront cependant extrêmement surveillées car il s’est illustré par le passé avec des prises de position homophobes ou anti-avortement. DES SIGNES DE BONNE VOLONTÉ L’Intergroupe LGBT au Parlement avait fait part de ses inquiétudes quant à la pertinence d’une telle nomination. Tonio Borg a assuré qu’il respecterait l’ensemble des traités européens qui interdisent toute forme de discrimination. Il a par ailleurs adressé une lettre aux député-e-s européen-ne-s en insistant sur le fait qu’il condamnait toute discrimination basée…

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