Le Défenseur des droits veut étendre la définition du harcèlement sexuel aux brimades contre les LGBT
Dominique Baudis veut «une définition du harcèlement sexuel qui ne se cantonne pas à la recherche de faveurs sexuelles mais inclut la volonté de l’auteur de créer un environnement insécurisant ou humiliant».
Auditionné hier, mercredi 7 juin, par le groupe de travail sénatorial qui planche sur une nouvelle loi sur le harcèlement sexuel, le Défenseur des droits Dominique Baudis s’est exprimé « en faveur d’une définition du harcèlement sexuel qui ne se cantonne pas à la recherche de faveurs sexuelles mais inclut la volonté de l’auteur de créer un environnement insécurisant ou humiliant, indique un communiqué de l’institution qui a succédé à la Halde. « Une telle définition élargie permettrait ainsi d’appréhender également les brimades auxquelles sont exposés les homosexuels et transsexuels. » Dominique Baudis a également souligné que depuis l’abrogation, le 4 mai dernier, par le Conseil constitutionnel de l’article 222-33 du Code pénal, « les victimes de harcèlement sexuel se trouvent sans protection sur le plan pénal » (lire l’excellent post de Maître Eolas). Il a donc insisté sur la nécessité d’adopter une loi « dans les meilleurs délais, considérant que l’objectif d’une protection optimale à terme…
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