Berlusconi et les homos: Je ne vous aimais pas, nous non plus
Silvio Berlusconi a démissionné de ses fonctions de Président du conseil italien. Retour sur trois années de politique et de déclarations homophobes.
Silvio Berlusconi a démissionné de ses fonctions de Président du conseil italien ce 11 novembre. Son dernier mandat, de 2008 à 2011, aura été marqué par un refus systématique de faire avancer les droits LGBT, ainsi que par de nombreuses attaques ou moqueries homophobes. Retour sur quelques uns des faits qui ont marqué ses trois dernières années au pouvoir. Coutumier des déclarations à l’emporte-pièce et douteuses (il a utilisé le mot « bronzé » pour qualifier Barack Obama), Berlusconi s’en est souvent pris aux homos, déclarant ainsi « Mieux vaut avoir la passion des belles femmes qu’être gay ». Arcigay l’association LGBT italienne, avait alors exigé des excuses publiques. En pure perte. Le « Cavaliere » s’était même permis d’en rajouter une couche lors d’un meeting avec cette petite phrase : « En chacun de nous, il y a 25 % de part d’homosexualité, c’est mon cas aussi sauf qu’après un examen attentif, j’ai découvert que la mienne est…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Mois des fiertés 2025 : encore un calendrier bien rempli
- Des policiers municipaux parisiens sanctionnés pour des propos LGBTphobes
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots