Iran: La France réclame la libération d’Ebrahim Hamidi, condamné à mort pour homosexualité
Après une première réaction non-officielle cet été, le Quai d'Orsay dénonce une décision "qui révolte les consciences".
En plein mois d’août, la France n’avait pas réagi officiellement à la condamnation à mort d’Ebrahim Hamidi, un jeune Iranien accusé d’homosexualité, mais, sollicité par Yagg, le Quai d’Orsay avait indiqué que « la France rappelle son attachement au principe essentiel de non-discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Elle saisit cette occasion pour appeler les États dont la législation continue de réprimer l’homosexualité à adapter leur droit en vue d’abroger les sanctions pénales fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ». UNE DÉCISION QUI « RÉVOLTE LES CONSCIENCES »Hier, mercredi 1er septembre, le ministère des Affaires étrangères a enfin publié un communiqué officiel : « La France exprime sa très vive inquiétude après la condamnation à mort de Ebrahim Hamidi, jeune Iranien de 18 ans accusé d’homosexualité. Nous condamnons une telle décision qui révolte les consciences et justifie la mobilisation internationale contre les violations graves des droits de l’Homme fondées sur l’orientation sexuelle en Iran comme partout…
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