Journée du souvenir: la présidente de l’association des déportés des Bouches-du-Rhône ne veut pas des homosexuels

Publié le

Dimanche dernier, pour la première fois à Marseille, les représentants des déportés homosexuels ont pu participer officiellement à la journée nationale de la déportation. Et ça n'a pas plu à tout le monde.

Article Prémium

Dimanche 25 avril, pour la première fois à Marseille, les représentants des déportés homosexuels ont pu participer officiellement à la journée nationale de la déportation. Il aura fallu des années de combat, à Marseille et ailleurs, pour que cette mémoire trouve sa place dans les cérémonies officielles. Une place qui n’est pourtant pas du goût de tout le monde. Ainsi la présidente de l’Association des déportés, internés et résistants des Bouches-du-Rhône a décidé de ne plus participer à cette cérémonie. QUINZE ANNÉES DE LUTTE Pour Christian de Leusse, délégué régional du Mémorial de la déportation homosexuelle (MDH), cette présence officielle est le résultat de 15 années de lutte. « Nous avons commencé à déposer une gerbe en 1995, mais c’était en marge de la cérémonie officielle. En fait, nous étions juste tolérés », raconte-t-il au journal La Provence. C’est finalement par un recours à la Halde, et par la pression qui s’en…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous