Campagne contre l’homophobie dans les universités: Valérie Pécresse réceptive mais pondérée

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Pour la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le pansement est donc posé sur la plaie de l’homophobie dans les universités, mais les associations de lui rappeler, hier lors d'une réunion, qu’elle continue de saigner.

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« Un point d’étape ». C’est ainsi que la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, a présenté mardi 3 novembre la campagne de lutte contre l’homophobie dans les universités. Un message encourageant pour les nombreuses associations présentes lors de la réunion qui n’espéraient pas moins de voir la campagne s’inscrire dans la durée (lire notre article). « La ministre a bien compris que ce n’était pas un aboutissement, mais bien le début de quelque chose, se félicite Philippe Castel, porte-parole de l’Inter-LGBT. Un applaudissement partagé par toutes les associations saluant le travail et le sens de l’écoute de Valérie Pécresse. S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de cette campagne auprès des étudiants, nombreux sont ceux qui s’accordent à dire qu’elle donne au moins à réfléchir. Pour la ministre, le pansement est donc posé sur la plaie de l’homophobie dans les universités, mais les associations de lui rappeler…

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