Fusillade de la Pride à Oslo : la police recherche un nouveau suspect

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La police norvégienne a lancé vendredi 23 septembre un avis de recherche international contre un nouveau suspect après la fusillade qui a fait deux morts à Oslo fin juin en marge des célébrations de la marche des Fiertés.

Rassemblement sur les lieux de l'attaque, le 25 juin, à Oslo
Rassemblement sur les lieux de l'attaque terroriste, le 25 juin 2022, à Oslo - Capture d'écran Twitter

La police norvégienne a lancé vendredi 23 septembre un avis de recherche international contre un nouveau suspect après la fusillade qui a fait deux morts à Oslo fin juin en marge des célébrations de la marche des Fiertés.

Le suspect, décrit comme un citoyen norvégien d’une quarantaine d’années déjà connu des services de police, est soupçonné de “complicité d’acte terroriste”, a indiqué un responsable de la police d’Oslo, Børge Enoksen, lors d’une conférence de presse.

Les enquêteurs disent penser que l’intéressé se trouve à l’étranger, dans un pays qui n’a pas été précisé.

Le 25 juin dernier, un individu avait ouvert le feu près d’un bar gay, le London Pub, en plein centre-ville d’Oslo, en pleines festivités liées à la marche des Fiertés LGBT, tuant deux hommes de 54 et 60 ans et blessant 21 autres personnes.

Juste après les faits, la police avait arrêté Zaniar Matapour, Norvégien d’origine iranienne aujourd’hui âgé de 43 ans, soupçonné d’être l’auteur de la fusillade.

Vendredi, la police n’a pas précisé le rôle de son complice présumé.

Selon TV2, il s’agirait d’Arfan Bhatti, un islamiste au lourds antécédents judiciaires, qui se trouverait, selon la chaîne, au Pakistan, pays qui ne dispose pas d’accord d’extradition avec la Norvège.

Børge Enoksen a cependant précisé que la police norvégienne entretenait “une bonne coopération” avec les autorités du pays concerné et a jugé une extradition “possible”.

“Nous estimons (…) que l’hypothèse selon laquelle l’attaque perpétrée le 25 juin à Oslo (répondait à) des visées terroristes est aujourd’hui renforcée”, a-t-il dit.

Son auteur présumé, Zaniar Matapour, décrit par la police comme un islamiste à la santé mentale fragile, est soumis à un examen psychiatrique forcé pendant sa détention provisoire. Il n’a toujours pas été entendu.